Pierre Mendès France

Pierre Mendès France Pierre Mendès France, parfois surnommé PMF, né le à Paris (Seine) et mort le dans la même ville, est un homme d'État français, président du Conseil des ministres du au .

Il s'initie à la vie politique dès 1924 dans les mouvements étudiants d'opposition à l'extrême droite. Il rencontre Édouard Herriot, qui le motive à adhérer au Parti républicain, radical et radical-socialiste.

Aux élections législatives de 1932, il est élu de justesse député de l'Eure. Malgré le fait qu'il soit plus identifié à gauche que la majorité du Parti radical, s'opposant parfois aux grandes figures du parti, il en reste membre. Après les évènements du 6 février 1934 et la chute du gouvernement Daladier, il s'oppose fermement à l’alliance des radicaux avec la droite, dont la Fédération républicaine de Louis Marin.

En 1936, il participe à la coalition du Front populaire, puis devient en 1938 membre du second gouvernement de Léon Blum.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, après avoir été incarcéré par le régime de Vichy, il parvient à s'évader et à rejoindre la Résistance et s'engage dans les Forces aériennes françaises libres. Il est ensuite commissaire aux Finances puis ministre de l'Économie nationale dans le gouvernement provisoire du général de Gaulle de à . Son plan de rigueur est rejeté par le général de Gaulle, ce qui conduit Pierre Mendès France à la démission.

Après la défaite militaire de Diên Biên Phu, il est proposé à la présidence du Conseil par le président René Coty et obtient l'investiture de l'Assemblée nationale à une écrasante majorité dans l'urgence de la situation ; il cumule cette fonction avec celle de ministre des Affaires étrangères. S'il parvient à conclure la paix en Indochine, à préparer l'indépendance de la Tunisie et à amorcer celle du Maroc, il n'emporte pas l'adhésion sur la question très sensible de l'Algérie française. Il autorise en 1954 les premières mesures de répression en Algérie lors du déclenchement de la guerre d'indépendance. Ami de Shimon Peres, il initie également une coopération militaire étroite avec Israël, approuvant la vente d'armes, de tanks et d'avions au jeune Etat. Il pose en outre les bases du programme nucléaire mitaire français ainsi que des premiers transferts de technologie nucléaire vers Israël. Renversé par l'Assemblée sur la question de l'Algérie française, il quitte la présidence du gouvernement en .

Ministre d'État sans portefeuille du gouvernement Guy Mollet en 1956, il démissionne au bout de quelques mois en raison de son désaccord avec la politique du cabinet menée en Algérie.

Il vote contre l'investiture de Charles de Gaulle à la présidence du Conseil en 1958, puis abandonne tous ses mandats locaux à la suite de sa défaite aux élections législatives qui suivent. Après avoir été pressenti pour se présenter à l’élection présidentielle de 1965, il revient au Parlement en 1967, en se faisant élire député PSU de l'Isère. Ayant perdu son siège à l’Assemblée nationale l'année suivante, il forme un « ticket » avec Gaston Defferre, candidat à l'élection présidentielle de 1969, mais celui-ci ne recueille que 5 % des suffrages exprimés. Informations fournies par Wikipedia
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    Bibliotheek Maurice Vande Steen Bibliotheek Roland Moreels
    Par Mendes-France, Pierre
    Date 1962
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