af017519: L'église n'a pas brulé Jeanne d'Arc. Mais… elle l'a faite bruler par les Anglais… ses alliés
Affiche uitgegeven in (1920) door Vérité voor het nationaal feest van Jeanne d'Arc. Tekst: L'EGLISE N'A PAS BRULÉ JEANNE D'ARC. Mais… elle l'a faite bruler par les Anglais… ses alliés. Consultons l'Histoire impartiale: Les Anglais désireux de détruire l'effet re...
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Reference code: | af017519 |
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Type: | affiche |
Date: | 1920 |
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Summary: | Affiche uitgegeven in (1920) door Vérité voor het nationaal feest van Jeanne d'Arc.
Tekst: L'EGLISE N'A PAS BRULÉ JEANNE D'ARC. Mais… elle l'a faite bruler par les Anglais… ses alliés. Consultons l'Histoire impartiale: Les Anglais désireux de détruire l'effet religieux qui résulterait du sacre de Charles, tenu par eux pour un bâtard, selon l'aveu d'Isabeau de Bavière, sa mère, favorisèrent le désir de la très catholique université de Paris d'intenter à Jeanne d'Arc un procès ecclésiastique en matière de foi. La capture de la Pucelle n'émut pas la cour de Charles VII; on ne l'y pleura pas et on se dispensa de rien tenter pour la sauver. On aurait pu le faire en la rachetant: il suffisait d'y mettre le prix. Charles VII ne paraît pas même y avoir songé. « Le procès fut un procès d'Eglise, conduit par le juge ordinaire dans le diocèse duquel Jeanne avait été prise. La procédure eut lieu à Rouen, parce que CAUCHON y était réfugié. Elle fut conforme aux méthodes de l'inquisition ». (Roger DOUCET, professeur à la Faculté de Lyon; « L'Europe au Moyen Age », p. 85). Jeanne fut condamnée par l'Eglise. Car ce n'est pas un seul évêque qui condamna Jeanne, mais plus de soixante théologiens et docteurs en droit canon. Ce tribunal était si bien l'émanation de l'Eglise même que les débats furent suivis et contrôlés par le délégué pontifical à la défense de la foi: le Vice-Inquisiteur Jean LE MAITRE. Il ne s'agit pas du tout de l'erreur judiciaire de bonne ou de mauvaise foi, de quelques évêques; mais bien de l'arrêt régulier en sa forme et en sa procédure, d'un tribunal solennel, émanation officielle de l'Eglise universelle. « Jeanne d'Arc a été condamnée parce qu'au cours d'une discussion théologique qui dura plusieurs semaines… elle émit des affirmations nettement hétérodoxes ». (Roger DOUCET, id., ibid.). Dans tout procès d'inquisition il était de procédure constante de varier les assesseurs, et de ne pas donner d'avocat. L'iniquité de la condamnation de Jeanne ne différa en rien de celle de tous les procès du même ordre, dont l'Eglise n'a jamais cessé, ni ne cesse de proclamer l'absolue légitimité. l'Eglise, durant vingt ans, repoussa toute tentative de réhabilitation. Le Pape Martin V, en possession du dossier accorda ultérieurement sa faveur aux juges et nommément à Pierre CAUCHON, nommé en avancement à Lisieux; et envoyé au concile œcuménique de Bâle. L'Archevêque de Reims, qui avait sacré Charles VII, déclara Jeanne, bien et légitimement condamnée. Le Pape Nicolas V rejeta toute demande de révision. La réhabilitation de Jeanne fut arrachée à l'Eglise par le Roi de France. Parce que le Pape CALIXTE III, avait besoin du concours militaire du roi de France et que celui-ci voulait faire disparaître un jugement « INJURIEUX » pour la Majesté Royale. "C'est une opération politique et non une réparation morale". (R. DOUCET, id. ibid.). L'Eglise donc a condamné Jeanne régulièrement, spontanément. Elle ne l'a réhabilitée que de force. En la livrant au bras séculier pour exécuter la sentence elle a ajouté l'hypocrisie à la cruauté. C'est vraiment trop peu pour triompher. "VÉRITÉ", Groupe d'Action Sociale, NICE. Imprimerie Spéciale - Nice. |
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Physical description: | geheel: hoogte: 121.00 cm geheel: breedte: 84.00 cm papier |