af017528: Au Chemin de Fer de l'Etat-Belge. Appel à l'opinion publique
Affiche uitgegeven in 1910 voor de wetgevende verkiezingen. Tekst: Elections Législatives de Mai 1910. Au Chemin de Fer de l’Etat-Belge. Appel à l’opinion publique. M. HELLEPUTTE a failli à toutes les promesses qu’il a faites lorsqu’il a pris da direction du Ministère des chemins de fer. A TOUTES...
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Reference code: | af017528 |
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Type: | affiche |
Date: | 1910 |
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Summary: | Affiche uitgegeven in 1910 voor de wetgevende verkiezingen.
Tekst: Elections Législatives de Mai 1910. Au Chemin de Fer de l’Etat-Belge. Appel à l’opinion publique. M. HELLEPUTTE a failli à toutes les promesses qu’il a faites lorsqu’il a pris da direction du Ministère des chemins de fer. A TOUTES LES PLAINTES, A TOUTES LES RECLAMATIONS DU PERSONNEL DU CHEMIN DE FER IL A FAIT LA SOURDE OREILLE. Ce n’est qu’à l’approche des élections que, la peur de l’électeur aidant, il s’est décidé à donner un SEMBLANT de satisfaction à nos griefs, à réaliser quelques menues réformes, QUI NE SONT QUE DES APPARENCES TROMPEUSES, dont la source jésuitique est indéniable. LE PERSONNEL DES VOIES ET RAVAUX RÉCLAMAIT : 1° Le droit d’association et la liberté de discuter ses intérêts professionnels ; 2° Des Conseils d’arbitrage et de conciliation ; 3° Des coupons de service de famille ; 4° Un supplément de salaire ; 5° L’alternance du service à la huitaine ; 6° Un barême (sic) des salaires, en tenant compte des mérites et de l’ancienneté ; 7° Quelques jours de congé par an ; 8° 75% de pension à 55 ans comme les employés ; 9° Payement du salaire intégrale en cas de maladie, comme les employés ; 10° Des coupons de service pour les pensionnés. QU’EST-CE QUE M. HELLEPUTTE LUI A ACCORDÉ ? Des caricatures de réformes qui constituent la plus colossale duperie. Au lieu du droit d’association impliquant la défense des intérêts professionnels, il nous concède le droit de former des sociétés de mutualité, de sports, de cramignon, MAIS DE DÉFENSE PROFESSIONNELLE, POINT ! Au lieu de Conseils d’arbitrage il institue des Conseils d’appel. Il consent à accorder quatre coupons de service par an à la femme MAIS IL LES RETIENT AU MARI. TOUT CE QU’IL DONNE D’UNE MAIN, IL LE RETIRE DE L’AUTRE ! En guise d’augmentation de salaire, il offre UNE AUMONE ANNUELLE DE 40 FRANCS aux pères de famille ayant plus de 3 enfants, dont l’ainé (sic) a moins de 14 ans et le dernier-né plus de 3 ans, A CONDITION, TOUTEFOIS ? QU’ILS NE GAGNENT PAS PLUS DE 3 FRANCS PAR JOUR, OU 1100 FRANCS PAR AN ! C’est un disciple de Jésus, c’est un ministre soi-disant chrétien, qui pousse à ce point l’amère dérision ? NON, C’EST UN PONCE-PILATE !! Il a institué un système en vertu duquel un ouvrier qui a à son actif 40 ans de service ne gagne pas davantage que celui, eut-il 17 ans, qui vient d’enter. L’un et l’autre gagnent 3 francs. Et c’est tout ce que ce démocrate-chrétien à réalisé au pouvoir ! Pour la réduction de la période du travail de nuit, il ne peut rien faire. Pour l’établissement d’un barême (sic) de salaire, il ètudie (sic). Pour l’allocation de jours de congé, il attend. C’est ainsi pour tout ou, plutôt, il n’a pas même la pudeur de servir un prétexte. Qu’importe que les ouvriers aient une indemnité suffisante pour finir leur vie ? Qu’importe qu’ils languissent et croupissent dans la misère quand la maladie les atteint ? Qu’importe s’ils meurent presque tous avant l’âge de la pension ? M. Helleputte s’épargnera la lettre traditionnelle de remerciements et tout sera dit. Eh bien, les ouvriers en ont assez de ce dédain et de ce mépris. Ils ont été trop longtemps bernés, dupés, trompés. Ils ont fait appel en vain au Ministre. Les députés et sénateurs ne les ont pas entendus. La grande majorité de la presse s’est tue. Leur patience est à bout et c’est aux électeurs qu’ils adressent leur appel suprême. Que ceux-ci réfléchissent puisque les hommes du pouvoir sont aveugles et sourds. Si demain le prolétariat exploité, spolié, pressuré du railway était acculé à la grève, qu’en résulterait-il ? Toute la vie industrielle et commerciale serait suspendue. D’innombrables intérêts seraient en péril ! Pour cela il suffirait que le personnel cessât d’être dévoué à la tâche et qu’il appliquât à la lettre, les règlements du chemin de fer. Une perturbation inouie (sic), in désordre si intense s’ensuivrait, que tout transit deviendrait impossible et que le ministre devrait capituler, mais, comme nous le disons plus haut, de nombreux intérêts seraient lésés. Nous ne voulons pas en arriver là, et c’est pourquoi nous nous adressons à l’opinion publique pour qu’elle impose à nos ministres et à nos représentants le devoir de satisfaire, SANS DELAI, à nos revendications. Nous n’oublierons pas ceux qui auront fait triompher notre cause. Encore une fois, NOUS RÉCLAMONS JUSTICE ! |
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Physical description: | geheel: hoogte: 102.00 cm geheel: breedte: 57.00 cm papier |