af015629: Dauphins, princes des vagues
Affiche van Gabriel Paccalet uitgegeven in 1993 door het World Wide Fund for Nature (WWF) voor natuurbescherming. Afbeelding recto: schildering van dolfijnen. Tekst recto: © WWF. AFFICHE DAUPHIN: “Dauphins, princes des vagues” par Gabriel PACCALET (album à paraître dans la collection PRINCES D...
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Reference code: | af015629 |
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Type: | affiche |
Date: | 1993-1993 |
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Summary: | Affiche van Gabriel Paccalet uitgegeven in 1993 door het World Wide Fund for Nature (WWF) voor natuurbescherming.
Afbeelding recto: schildering van dolfijnen.
Tekst recto: © WWF. AFFICHE DAUPHIN: “Dauphins, princes des vagues” par Gabriel PACCALET (album à paraître dans la collection PRINCES DE LA NATURE (éd. Hélyode) sortie février 1993). Illustration © Paccalet and Hélyode Editions ADN sa.
Imprimé sur papier blanchi sans chlore. Concept et réalisation : NEW AGE & CY 32/2/723 95 58, NEW AGE CONCEPT 33/1/39 71 77 88.
Afbeelding verso: tekeningen van dolfijnen.
Tekst verso: Le dauphin, prince des vagues. Les dauphins, légende vivante, princes des vagues. Sommes-nous en train de détruire nos meilleurs amis ? Il est grand temps de sauver ces êtres qui nous enchantent car l’homme, une fois de plus, se prépare à rompre l’équilibre de la nature. Mais qui sont ces animaux mystérieux ?
LE PRINCE DES VAGUES. De tous temps, les dauphins ont témoigné de l’amitié à l’homme en accompagnant les navigateurs tout au long de leurs périples en mer. Ce sont des mammifères marins, ils ont le sang chaud, respirent par des poumons et la mère allaite son petit.
LES DAUPHINS DE RIVIERE. Les dauphins de rivière affectionnent les eaux troubles des grands fleuves tropicaux : l’Indus et le Gange (Indie et Pakistan), le Yangtze (Chine), l’Amazone et l’Orénoque (Brésil, Pérou, Vénézuela) et le fleuve La Plata (Argentine, Uruguay). La menace. A l’exception du dauphin de l’Amazone, tous les dauphins vivant en rivière sont menacés, voire en voie de disparition. La pollution et la pêche intensive affectent directement les populations. La construction de barrages et de digues est responsable de la perte de leur habitat. D’autre part, les hommes n’hésitent pas à chasser ces animaux. Seules des mesures strictes visant à protéger leur habitat et à en interdire la chasse pourraient les sauver de l’extinction.
LES DAUPHINS « A LONG BEC ». Reconnus depuis peu comme une famille à part, les dauphins à long bec ressemblent beaucoup aux « vrais » dauphins. Certaines espèces évoluent en haute mer, dans les océans chauds, formant des groupes de 50 à plusieurs centaines et se mêlant volontiers à d’autres espèces de dauphins et même aux thons. La menace. Les seuls ennemis naturels mais occasionnels des dauphins « à long bec » sont les requins. Mais le dauphin de Chine est aussi chassé par l’homme en mer Rouge, en mer d’Oman et dans le golfe Persique. La pêche au thon par filets dérivants ou sennes tournantes, qui piège nos amis par centaines dans les eaux chaudes ou tempérées du monde, représente le plus grand danger.
LES « VRAIS » DAUPHINS. La plupart des Delphinidés ont une taille comprise entre deux et trois mètres et pèsent entre 100 et 150 kilos. Ils sont très agiles et très bons nageurs, pouvant atteindre des pointes de 70 km/heure. Nous connaissons bien le « dauphin commun » et le « grand dauphin ». Le dauphin commun. Depuis l’Antiquité, l’homme considère les dauphins avec bienveillance. Le dauphin commun est une espèce très commune que l’on trouve dans tous les océans. Près de chez nous, à travers toute la mer du Nord, jusqu’à l’ensemble de la Méditerranée. Les mâles sont un peu plus grands que les femelles (2 à 2,5 m) et le poids varie de 100 à 140 kg. Le nouveau-né mesure 80 cm de long. Le dauphin commun peut vivre jusqu’à 20 ans. Leur menu quotidien se compose de poissons et de calmars. Ils se regroupent en bancs de 10 à plusieurs centaines d’individus et s’associent aussi à des bancs de thons. La menace. Cette espèce est très commune un peu partout dans le monde mais plusieurs milliers meurent actuellement chaque année de la pêche au thon. Beaucoup sont également chassés : pendant les années 50 et 60, plus de 120.000 étaient tués par an rien qu’en Mer Noire ! Le grand dauphin. Tout le monde le connaît grâce à Flipper et aux dauphins des delphinariums. C’est un animal robuste, pouvant atteindre 3 à 4 mètres de long et peser jusqu’à 300 kilos. Il vit à peu près dans toutes les mers du globe, évitant uniquement les eaux glaciales de nos deux pôles. On estime la population totale des grands dauphins à environs ... millions d’individus. Ils vivent en petits groupes de quelques individus et se nourrissent de poissons qu’ils chassent en eaux peu profondes près des côtes. Mais ils peuvent plonger très bas jusqu’à plus de 600 mètres de profondeur ! Ils se reproduisent tous les 2 ans et les femelles mettent au monde un seul petit à la fois, pouvant déjà peser 30 kilos et mesurer 1 mètre. Ils sont très sociables et accompagnent souvent les bateaux. Légendes et réalité. La plupart des légendes relatant les exploits des dauphins concernent le grand dauphin et parfois le dauphin commun. La fascination qu’ils exercent sur les humains a plusieurs raisons : les dauphins sont beaux, élégants et gracieux dans leurs mouvements. Non seulement les dauphins sont joueurs mais leur « nature » même est attendrissante. Ils n’ont pas peur de l’homme et sont capables de lui porter attention comme ils le feraient avec les leurs. Il est arrivé que de grands dauphins sauvages permettent à des enfants de monter sur leur dos ou viennent au secours de naufragés.
UN CHEF-D’OEUVRE DE L’EVOLUTION. Le cerveau des baleines et des dauphins en particulier est similaire à celui des éléphants en termes de densité de cellules nerveuses et par sa structure fine. Il est très développé et rappelle en certains points celui des humains : développement avancé du cervelet et du cortex et taille importante des lobes cervicaux. L’odorat est réduit (pas très utiles sous l’eau) et ils ont développé, en plus d’un système de vision classique, un système « visuel » se basant sur les sons. De ce fait, les centres acoustiques sont très élaborés.
L’écholocation. Pour les dauphins comme pour toutes les baleines, le sens le plus important est celui de l’ouïe. Leurs capacités auditives sont extraordinaires, à la fois à l’émission des sons et à la réception et interprétation d’une gamme étendue de fréquences. Le principe d’écholocation dans l’eau est similaire à celui des chauves-souris et à celui du sonar inventé par l’homme.
La communication et le langage. En dehors des ultrasons, les dauphins communiquent aussi par des sons de plus basse fréquence : pépiements, grincement, sifflements ou gémissements, qui peuvent être émis hors de l’eau. Les fameux chants des baleines sont émis à l’intérieur de la tête, mais il n’a jamais été prouvé qu’il existait un « langage » au sans propre.
Les menaces. Perte, dégradation ou pollution de l’habitat. Ce sont surtout les dauphins d’eau douce qui souffrent de la dégradation et de la perte d’habitat par la construction de digues ou de barrages. Mais tous les petits cétacés souffrent de la pollution des eaux par le rejet direct à la mer des égouts des villes côtières : le dauphin se trouvant au sommet de la pyramide alimentaire, les concentrations des produits toxiques sont alors telles qu’il est littéralement empoisonné et que, s’il survit, il développe diverses maladies. L’analyse de dauphins morts échoués sur la côte en Californie a révélé que leur mort était due à un effrondement de leur système immunologique provoqué par l »action des produits chimiques industriels. Surexploitation des ressources naturelles. La pêche commerciale est souvent basée sur le principe du profit immédiat. Cette politique à court terme représente un danger direct pour les dauphins : ils disparaissent en même temps que leur source de nourriture. Massacres directs. Il n’est pas rare de trouver plusieurs dizaines de dauphins sur les marchés locaux au Japon, tués pour leur viande ou leur huile. Bien plus grave est le massacre en règle de milliers de dauphins considérés par les pêcheurs comme de redoutables concurrents. Or, jamais les poissons n’ont souffert des prélèvements opérés par ces cétacés. Bien au contraire, ils choisissent judicieusement leurs proies et concourent ainsi à l’indispensable processus de sélection naturelle. La pêche au thon. Deux techniques de pêche industrielle au thon sont particulièrement meurtrières pour les dauphins. Il s’agit des sennes tournantes et des filets dérivants. Les sennes tournantes. Cette technique consiste à encercler à l’aide d’un filet de 1,5 km de long un banc de poissons visé (technique spécifique). Ensuite on ferme le bas du filet et on remonte la prise à bord. Or, les bancs de thons Yellowfin se regroupent souvent sous les dauphins. Les pêcheurs utilisent ainsi le dauphin comme détecteur de thon et encerclent les cétacés. Les dauphins meurent étouffés dans les filets, ou écrasés par le poids de la pêche ou encore sont mutilés par le système mécanique de remontée des filets. Les filets dérivants. Ce sont d’immenses filets en nylon déployés à la verticale, faisant jusqu’à 60 km de longueur et 15 mètres de hauteur, laissés à la dérive et retenant tout ce qui passe : poissons de toutes sortes, tortues, oiseaux et différentes sortes de mammifères marins. Les dauphins ne parviennent pas à détecter les très fines mailles de nylon et meurent moyés bien avant que les filets ne soient remontés. De plus, des milliers de km de filets sont abandonnés ou perdus chaque année et continuent leur oeuvre meurtrière.
LA REACTION INTERNATIONALE. Certains pays ont réagi devant ces massacres. Sous la pression de l’opinion publique, les Etats-Unis par exemple ont banni ce type de pêche dans leurs eaux territoriales et ont interdit également l’importation de thon pêché dans des filets pouvant provoquer la mort de dauphins, comme cela se pratique encore au Mexique. C’est ainsi que le WWF a soutenu largement la création de labels « dolphin safe » appliqués aux boîtes de thon pêché sans causer la mort de dauphins. Cette campagne très populaire et particulièrement efficace s’étend maintenant en Europe. Les Nations unies se sont déjà prononcées à trois reprises pour un moratoire sur la technique des filets dérivants. La dernière résolution limite la taille des filets dérivants à 2,5 km depuis le 1er juillet 1992 aux bateaux des pays membres ainsi qu’à tout bateau navigant dans les eaux territoriales des pays de la CEE.
LES PROBLEMES. Cependant, cela ne suffit pas ! En effet, certains pays non membres de l’ONU ont une responsabilité importante dans le massacre des dauphins. De plus, nombre de réglementations internationales sont soit détournables, soit difficilement contrôlables. En ce que concerne la CEE, trois dérogations accompagnent déjà les décisions !
WWF. Il faut continuer la lutte en faveur des dauphins (entre 500.000 et un million de dauphins meurent chaque année dans ces filets) et contraindre tous les importateurs de thon à garanti l’origine « Dolphin safe » de leurs produits. Mais le dauphin est aussi un symbole. Le symbole d’une lutte pour une gestion beaucoup plus responsable des ressources naturelles. Supportez le WWF par vos dons, ils permettent au WWF : - de financer plus de 15 projets visant à étudier ou protéger des petits cétacés ; - d’agir directement auprès des gouvernements ... différents... de décision comme l’ONU, la CEE, ou le PNUE par son expertise technique et sa collaboration scientifique ; - d’agir auprès des producteurs de thon pour qu’ils garantissent des produits « Dolphin safe ». Parlez à votre entourage du problème des dauphins et encouragez vos enfants à en parler à l’école. Décorez votre intérieur de la magnifique illustration au recto qui vous rappellera toujours notre ... pour nos amis les « princes des vagues ».
Dauphins de rivière. Dauphin du Gange. Longueur : mâle : 1,5 m, femelle : 1,8 m. Poids : 35 à 70 kg ; Gestation : un an ; un petit de +/- 12 kg. Longévité : +/- 20 ans. Nourriture : poisson. Ennemis : l’homme, peut-être le crocodile. Habitat : dans les rivières, en couple ou petits groupes. Menace : la chasse et la destruction d’habitat ; Dauphin de l’Amazone. Longueur : 1,8 à 2,7 m. Poids : 85 à 120 kg. Gestation : un an, un petit de +/- 12 kg. Longévité : +/- 20 ans. Nourriture : poisson. Ennemis : l’homme, peut-être aussi le caïman. Habitat : en petits groupes dans certaines zones du fleuve Amazone et de la rivière Orinoco. Menace : encore relativement commun, pas encore en danger.
« Vrais » dauphins. Dauphin commun. Longueur : 2 m. Poids : 80 à 120 kg. Gestation : 10 à 11 mois, un petit. Longévité : environ 20 ans. Nourriture : poisson. Ennemis : l’homme. Habitat : dans tous les océans tempérés et tropicaux. Menace : pas directement menacé. Rien que dans le Pacifique de l’Est, nombre estimé à 1,4 million ; Grand dauphin. Longueur : 3-4 m. Poids : 150 à 350 kg. Gestation : 1 an, un petit. longévité : 25 ans. Nourriture : poissons, calmars. Ennemis : requins, homme. Habitat : à travers le monde, mais évite les eaux froides. Menace : pas en danger. Population totale : env. 5.000.000. Dauphin bridé. Longueur : 2.1 à 2.7 m. Poids : 100-140 kg. Gestation : 11 mois et demi, un petit. Longévité : inconnue. Nourriture : poissons de surface, calmars. Ennemis : homme. Habitat : océans tropicaux. En groupes de centaines. Menaces : dans l’Est du Pacifique tropical, 3.6 millions d’individus. Pas menacé directement mais forte mortalité dans les filets des thonniers (sic).
Informations d’après la documentation publiée par le service éducatif du WWF, Fonds Mondial pour la Nature. Rédaction : Marc Languy. © WWF. |
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Physical description: | geheel: hoogte: 60.00 cm geheel: breedte: 40.00 cm papier |