af004999: Université des Femmes. Programme 83/84. Les énergies des femmes
Affiche uitgegeven in 1983 door de Université des Femmes voor hun activiteiten. Afbeelding: standbeeld van Rik Wouters: Het zotte geweld aka De Dwaze Maagd. Tekst: Université des Femmes. Programme 83/84. Les énergies des femmes. Les énergies des femmes. Tel est le titre de notre réflexion c...
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Reference code: | af004999 |
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Type: | affiche |
Date: | 1983-1983 |
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Summary: | Affiche uitgegeven in 1983 door de Université des Femmes voor hun activiteiten.
Afbeelding: standbeeld van Rik Wouters: Het zotte geweld aka De Dwaze Maagd.
Tekst: Université des Femmes. Programme 83/84. Les énergies des femmes.
Les énergies des femmes. Tel est le titre de notre réflexion cette année. Notre démarche ? Interroger les contradictions qui jalonnent l’histoire des femmes et les ambiguïtés personnelles qui nous habitent. Les identifier, les clarifier. Dans le grand brassage des mouvements sociaux, politiques, économiques, idéologiques, les femmes sont souvent pionnières et génératrices d’évènements. Mais même quand les énergies des femmes ont servi de boutefeux, l’histoire a été prise en mains par les hommes, façonnée pour les hommes et la moitié de l’humanité en a été exclue. Dans l’histoire du féminisme, c’est plus frappant encore. Que de femmes, tant par leurs théories que par leurs actions, se sont énergiquement engagées, ont suscité des initiatives, ont proposé des solutions audacieuses qui, presque toujours, sont restées lettre morte. Est-ce la spécificité du mouvement féministe par rapport à d’autres mouvements sociaux ? Si, au 19eme siècle, les revendications ouvrières trouvèrent un écho auprès d’une bourgeoisie libérale éclairée, par contre, les voix des féministes se sont perdues dans le désert de l’indifférence ou se sont heurtées à l’hostilité des pouvoirs. Les femmes seraient-elles contraintes à réinventer le même ? Les énergies collectives des femmes seraient-elles destinées à âtre inutilisées ? De même, au plan individuel, les femmes, pourtant riches en ressources vitales qu’elles déploient dans le quotidien, dans la recherche de leur autonomie, voire dans la création, se perdent parfois dans l’hystérie, le masochisme ou la délinquance. Elles répètent ainsi, paradoxalement, des comportements que par ailleurs elles récusent. Par quelle alchimie les énergies des femmes se transforment-elles en inerties et passivités ? Ainsi, tant dans le collectif que dans l’individuel, bien des questions se posent. C’est à travers des analyses et leurs éclairages nouveaux que nous pourrons aussi nous réapproprier nos énergies.
Activités de l’Université des Femmes. Cours. Voir programme dans Chronique. Lectures-rencontres. Le premier mardi du mois, à 12h15. Présentation et discussion de livres récents. Groupes de réflexion. Des groupes de réflexion sont créés sur demande. Un groupe « Femmes et tiers-monde » existe, une groupe « Théologie féministe » est prévu.
Centre de documentation. La bibliothèque est ouverte tous les jours de 10 à 17h. Consultation de livres, revues, documents, bibliographies. Informations et assistance pour travaux et mémoire.
Chronique de l’Université des Femmes. La Chronique paraît tous les deux mois (programme détaillés des cours, bibliographies, informations sur d’autres groupes ou d’autres activités de femmes, comptes-rendus (sic) et acquisitions de la bibliothèque, articles de fond…).
Programme à grands traits. Comment se perd notre énergie ? Hystéries, délinquances, masochisme (dit) féminin, répétition et pulsion de mort. Parenthèse : les nouvelles biologie et technologies. Comment se perdent nos énergies ? Mépris des femmes, dé-missions (sic) des femmes, complicités. L’énergie pour deux… pour eux… Don et dévouement, « égériat », vie par procuration, travail ménager. Et pour moi ? Femme sans cohabitant, femme sans enfant, femme sans modèle. Et pour nous ? Lesbianisme, femmes en grève, femmes de mouvements, féministes.
Renseignements pratiques. Sauf indication contraire sur le programme, toutes les activités ont lieu dans les locaux de l’Université des Femmes, place Quetelet 1a, 1030 Bruxelles, Tél. : 02/219.61.07.
Participation aux frais. Pour toutes les activités de l’année : 1.500 Fr. Par séance : 100 fr. (sic)Abonnement à Chronique : 500 fr. (sic) Compte CGER : 001-1118659-34. Cette affiche a été publiée avec l’aide de la CGER. Les activités de l’Université des Femmes sont réalisées avec l’appui du Ministère de la Communauté Française et de la Commission Française de la Culture.
Les cours reprendront le jeudi 13 octobre à 20h30. Le détail de notre programme vous sera communiqué avec précision dans chaque Chronique ; vous pourrez aussi l’obtenir à l’Université des Femmes. Cette année, chaque volet du programme sera suivi d’une ou deux séances de réflexion.
Université des Femmes, Place Quetelet 1a, 1030 Bruxelles, T. 02/219.61.07.
« La Vierge Folle » de Rik Wouters. |
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Physical description: | geheel: hoogte: 60.00 cm geheel: breedte: 42.00 cm papier |