af002126: Le Centre de Santé Mentale: une nouvelle institution chronifiante?

Affiche van Philippe Deltour uitgegeven in 1980 door de Ligue d'Hygiène Mentale de Wallonie voor de studiedag “Le Centre de Santé Mentale: une nouvelle institution chronifiante?”. Tekst : Le Centre de Santé Mentale: une nouvelle institution chronifiante? La Chronification est un problème, que r...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Reference code:af002126
By: Deltour, Philippe (ontwerper); Ligue d'Hygiène Mentale de Wallonie (uitgever); Van Ermengem, Philippe (verantwoordelijke uitgever)
Type: affiche
Date:1980-1980
Subjects:
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!

Reserveren

Description
Summary:Affiche van Philippe Deltour uitgegeven in 1980 door de Ligue d'Hygiène Mentale de Wallonie voor de studiedag “Le Centre de Santé Mentale: une nouvelle institution chronifiante?”. Tekst : Le Centre de Santé Mentale: une nouvelle institution chronifiante? La Chronification est un problème, que rencontre toute institution soignante. Les conditions favorisant la chronification sont-elles engagées dès qu’il est fait choix d’un traitement et que s’établit une relation thérapeutique ? Le Centre de Santé Mentale n’échappe pas à cette interrogation. L’analyse peut se porter à deux niveaux : le centre de santé mentale dans son fonctionnement et dans sa mission de prévention. Le fonctionnement du Centre de Santé Mentale peut faire apparaître des facteurs chronifiants : le mode d’intervention lié à une seule grille d’interprétation, la sélection dans la prise en charge des patients, le psychiatre comme animateur de groupe pluridisciplinaire, la formation et la déformation de chacun des membres de cette équipe, l’absence de lien avec le secteur hospitalier et les services d’urgences, etc… Au moment où des options capitales doivent être prises dans le domaine de la santé par la remise en cause de la sécurité sociale et de la multiplication de l’assistance à l’individu, il semble important d’évaluer le travail entrepris dans les Centres de Santé Mentale. Des points de vue parfois divergents, liés à des pratiques différentes (hôpital, secteur, médecin-généraliste, Centre de Santé Mentale, hôpital de jour) alimenteront la table ronde. Plus loin que la critique ou l’auto-critique, cette journée se veut celle d’un projet : celui d’éviter au Centre de Santé Mentale de s’enliser dans la chronification. Pour tous renseignements, la Ligue d'Hygiène Mentale de Wallonie : 7, boulevard du Nord – 5000 Namur. Tél. : (081) 71 21 26 ou 71 21 35. Jeudi 30 octobre 1980, Liège, Foyer Culturel du Sart Tilman, Domaine Universitaire, bâtiment B 8, parking 15. Journée d’étude organisée par la Ligue d'Hygiène Mentale de Wallonie. Table ronde sous la présidence du Docteur Luminet, Professeur à l’Université de Liège. Avec la participation de Docteur J. Bertrand Hôpital de jour « La Clé ». Service de Psychologie Médicale et de Médecine Psychosomatique, Université de Liège. Docteur A. Delvoye Médecin généraliste, groupe Balint. Docteur M. Martin Psychiatre aux Centres de Santé Mentale de Visé (Association Intercommunale de Guidance et de Santé) et de d’Andenne. Docteur E. Meurice Médecin-Directeur, Hôpital Psychiatrique Provincial de Liège. Docteur L. Piavaux Pédo-psychiatre, Centre de Formation à la thérapie familiale de Liège. Docteur J. Vermeylen Médecin-Directeur du Secteur Psychiatrique d’Anderlecht. Madame J. Vermote Psychologue au Centre de Santé Mentale « Club André Baillon ». Modérateur : Dr J. Chantraine, Président de la Ligue d'Hygiène Mentale de Wallonie. Horaire : 9.30 h Accueil des participants. Exposés des différents intervenants de la table ronde. 12.30 h Lunch. 14.00 h Réponses des participants de la table ronde aux questions posées par le public. Les questions devront être déposées avant 14 h auprès du modérateur. Conditions de participation : Membres : 200 F – Non-membres : 250 F (Le prix d’inscription comprend le prix du repas). Dr. C. Miéville : La chronification serait une chronicisation induite par le milieu, le milieu thérapeutique et hospitalier au premier chef. (…) Mais une mise en cause trop radicale des structures chronifiantes de l’hôpital pourrait être interprétée comme un refus de voir les problèmes de la chronicité dans le champ psychiatrique actuel. Par ailleurs, la détestation de l’hôpital psychiatrique traditionnel, si justifiée soit-elle, ne peut-elle conduire à des évitements d’hospitalisation nécessaire ou à des sorties hâtives et insuffisamment épaulés, lourdes de conséquences pour le malade et sa famille ? Sortir prématurément des malades de l’hôpital peut-être une façon de présenter différemment la chronicité plutôt que de la faire disparaître. Ainsi l’externement imposé ne risque-t-il pas de prendre la place du vieil internement ? Par ailleurs, le développement de la psychiatrie préventive et sociale ne comporte-t-il pas en lui-même des risques de chronification de patients, par exemple en trouvant des réponses sociales et intégratives à des problèmes qui sont médicaux ? Une assistance sociale remarquablement organisée et des assurances qui ont mis l’homme occidental à l’abri de tout risque, ont depuis longtemps déculpabilisé nos patients de toute gêne à vivre cette dépendance. Dans notre société chacun est pris en charge et tout patient sait que personne ne le laissera sans rien, sans argent, sans logis, et qu’il pourra bénéficier de secours sociaux, communaux ou fédéraux, comme l’Assurance-Invalidité. La dépendance sociale et l’organisation sociale actuelle ne peut que faciliter l’évolution morbide de beaucoup de patients vers la chronicisation. Extrait de « Chronicité : chronicisation ou chronification ? Ou de l’évolution morbide à la relation thérapeutique ». IN Archives Suisses de Neurologie, Neurochirurgie et de Psychiatrie. Vol. 126/2, 1980. Editeur responsable : Ph. Van Ermengem, 7, bd du Nord 5000 Namur.
Physical description:papier
geheel: hoogte, 60 cm
geheel: breedte, 21 cm