af015119: Les guérillas asiatiques

Affiche van Simonis-Design uitgegeven in 2007 door Le Soir tegen de Aziatische guerrilla’s. Afbeelding: kaarten van India, Jammu en Kasjmir, Nepal, Bhutan, Filippijnen, Thailand en Sri Lanka waarop de zones die door de guerrilla worden getroffen zijn aangeduid; kleurenfotootje van een Nepales maoïst...

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Reference code:af015119
By: Simonis-Design (ontwerpbureau); Le Soir (uitgever)
Type: affiche
Date:2007
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Description
Summary:Affiche van Simonis-Design uitgegeven in 2007 door Le Soir tegen de Aziatische guerrilla’s. Afbeelding: kaarten van India, Jammu en Kasjmir, Nepal, Bhutan, Filippijnen, Thailand en Sri Lanka waarop de zones die door de guerrilla worden getroffen zijn aangeduid; kleurenfotootje van een Nepales maoïst; kleurenfotootje van Zuid-Filippijnse rebellen; kleurenfotootje van naxalieten; kleurenfotootje van de Tamiltijgers; kleurenfotootjes van een Thaise. Tekst: 16 cartes Le monde en crises. 11 Les guérillas asiatiques. Le sud de l’Asie est, parfois depuis des dizaines d’années, traversé par des mouvements de rébellion, résultats de partitions de pays opérées dans la foulée de la décolonisation. Les guérillas maoïstes, liées entre elles, contrôlent des territoires parfois très étendus. Mais il y a aussi des mouvements sécessionnistes musulmans. LE CHACHEMIRE. Anciennement État princier du Jammou (sic) et Cachemire, cette région fait l’objet d’une dispute et de tensions, voire de conflits récurrents, entre l’Inde et le Pakistan, mais aussi la Chine. Lors de la partition de l’ancien empire britannique des Indes en 1947, le Maharadja (sic) du Cachemire, à population majoritairement musulmane, donc plus proche du Pakistan – devait décider s’il ralliait le Pakistan ou l’Inde, voire maintenait son Etat indépendant. Sous le coup d’une incursion pakistanaise, il décida de rallier l’Inde. Le Cachemire a fait l’objet de trois guerres indo-pakistanaises – 1948, 1965 et 1999 – et d’une guerre sino-indienne (1962). Il est partagé en trois morceaux de territoire respectivement administrés par le Pakistan, l’Inde et la Chine. La rébellion armée, basée plutôt dans le Cachemire pakistanais, voire au Pakistan même, porte plus sur la partie dite indienne du Cachemire. Depuis 1999, les deux parties de l’ex-colonie britannique ont entamé un dialogue qui porte ses fruits, mais est constamment mis en danger par les mouvements radicaux et/ou religieux des deux pays, qui n’hésitent pas à perpétrer des attentats. Vu que l’Inde et la Pakistan disposent tous deux de la bombe nucléaire, ce conflit, entretenu par la guérilla cachemirie, est considéré comme l’un des plus dangereux de la planète. LES NAXALITES INDIENS. Groupe rebelle « Naxalites ». Terme regroupant une nébuleuse de mouvements, dont le principal est le Parti communiste d’Inde (Maoïste) – CPI(M). Objectif mise en place d’un gouvernement révolutionnaire en Inde, et réforme agraire. Orientation extrême gauche. Connexions maoïstes népalais, Tigres tamouls. La rébellion maoïste, dite « naxalite » du nom de la localité Naxalbari où elle a fait éruption il y a 40 ans, a été déclarée en 2007 « le plus important défi sécuritaire interne » par le premier ministre indien Manmohan Singh. Les Naxalites ont étendu leur influence à 160 districts étalés sur 13 des 28 Etats de l’Inde. Ils développent leur action armée et recrutent parmi les larges couches de populations pauvres et marginalisées, et se caractérisent par un haut degré d’organisation militaire et d’armement, qui leur ont permis de prendre le contrôle de certaines régions. Ils disposent des moyens – notamment financiers, tirés du trafic d’opium – leur permettant de mener des action extrêmement audacieuses, impliquant des centaines, voire parfois des milliers d’insurgés, contre des postes de police, des bâtiments administratifs et les réseaux de transport. Ils semblent désormais envisager de s’attaquer aux grandes sociétés indiennes et multinationales. LES TIGRES TAMOULS. Groupe rebelle Tigres de libération du Tamil Eelam (sic) (LTTE), ou « Tigres tamouls ». Objectif création d’une patrie tamoule dans le Nord et l’Est du Sri Lanka. Orientation nationale séparatiste. Connexions Naxalites. Les Tigres tamouls constituent l’une des insurrections les mieux organisées de la planète, prise pour modèle par les rébellions et groupes terroristes du monde entier. Leur rébellion trouve ses racines en 1972 dans le conflit ethnique opposant, au nord et à l’est du Sri Lanka, la minorité tamoule, de confession chrétienne et hindoue, aux bouddhistes cinghalais du Sud, qui forment 75% de la population. A la fin des années 70, les Tigres ont rapidement pris le dessus sur les mouvements tamouls modérés, et ont développé, au fil des années, une véritable armée capable d’attaquer et de tenir tête à l’armée capable d’attaquer et de tenir tête à l’armée sri lankaise. Pratiquant menace, chantage et meurtre à l’égard de leurs opposants internes, les Tigres ont assassiné deux premiers ministres et de nombreux dirigeants civils et militaires sri lankais. Ils disposent d’une flotte marine civile servant à financer leurs activités et transporter leurs armements. En dépit d’un processus de négociation (cessez-le-feu en 2002) entre le Sri Lanka et la rébellion, les opérations militaires – parfois de véritables combats de guerre – n’ont pas cessé en 2006 et 2007. Le Tigres sont fort affaiblis dans l’Est, et tentent de reprendre le contrôle de Jaffna, au nord, conquise par l’armée sri lankaise en 1995. LES MAOÏSTES NÉPALAIS. Groupe rebelle Parti communiste du Népal – maoïste (CPN-M). Objectif abolition de la monarchie et établissement d’une « république populaire ». Orientation extrême gauche. Connexions Naxalites indiens. Les Maoïstes népalais – parti politique devenu mouvement de guérilla armée en 1994 – ont entamé leur action en 1996, réussissant à prendre le contrôle de larges zones rurales, à partir de bases imprenables situées sur des hauteurs. Après le coupe d’Etat mené par le roi Gyanendra en 2005 et l’état d’urgence instauré pour contrer la guérilla maoïste, cette dernière s’est politiquement alliée aux partis d’opposition démocratique. L’alliance d’opposition réussit à renverser le roi. Les prochaines élections devraient décider du sort de la monarchie, mais le ralliement du principal parti d’opposition démocratique à l’exigence maoïste d’instaurer une république augure une victoire des maoïstes sur ce point. La question reste de savoir si les maoïstes, toujours fortement armés, organisés, et en charge de l’administration dans nombre de villages, accepteront d’entrer loyalement dans un nouvel ordre démocratique. LA RÉBELLION DE L’ASSAM. Groupe rebelle Front uni de libération de l’Assam (Fula). Orientation nationale séparatiste, extrême gauche. Objectif indépendance de l’Assam. Bases arrière Birmanie, Bangladesh. La rébellion de l’Assam remonte à la fin des années 70. Elle a pris ont origine dans la frustration des habitants locaux de cet État de l’Inde connu pour sont thé, suite à l’afflux de populations hindoues bengalies et pakistanaises. Brimées dans leurs régions d’origine, elles ont grossi une population originaire de 3 millions, jusqu’à 20 millions en 1981. Le Fula s’est appuyé sur le sentiment de colonisation et marginalisation des Assamiens, pour revendiquer l’indépendance. L’organisation séparatiste, disposant d’une branche armée, a mené de nombreux attentats, régulièrement sanctionnés d’actions militaires indiennes. Un processus de négociation a été entamé avec le gouvernement indien, mais sans grands résultats. Un sanglant attentat 69 morts) a encore eu lieu en janvier 2007. LES RÉBELLIONS DU SUD DES PHILIPPINES. Groupes rebelles MILF, Abbu (sic) Sayyaf, NPA. Objectif sécession. Connexions Abbu (sic) Sayyaf lié à Jemaah Islamiyah (Indonésie), liens présumés avec Al-Qaïda (sic). Le sud musulman des Philippines, pays en majorité catholique, est traversé depuis l’indépendance par des rébellions sécessionnistes, musulmanes mais aussi communistes. Le principal mouvement sécessionniste musulman est le Front islamique de libération Moro (MILF), mais il a donné naissance à des branches dissidentes, dont le groupe Abbu (sic) Sayyaf. Un premier accord est intervenu entre le MILF et le gouvernement en 1976 pour l’établissement d’une région autonome musulmane (ARRM), mais cet accord n’a pas encore été entièrement exécuté. La rébellion communiste est, quant à elle, incarnée par la Nouvelle armée du peuple (NPA). La lutte de l’Etat philippin contre ces différentes insurrections et groupes terroristes, est souvent mise en cause pour les arrestation arbitraires, tortures, et exécutions extrajudiciaires. Les populations civiles se retrouvent souvent cibles et victimes des uns comme des autres. THAÏLANDE. Groupe rebelle aucun (groupes anonymes et probablement rivaux). Nature sécessionniste. Objectif non formulé. Connexions (hypothèses) Al-Qaïda (sic), Front islamique de libération Moro, Jemaah Islamiyah (Philippines) et GAM (Aceh, Indonésie). Le conflit qui ensanglante les trois provinces les plus méridionales de la Thaïlande, musulmanes, remonte déjà à 1902, date d’annexion de cette région par le Royaume de Siam. Des mouvements séparatistes s’opposèrent aux autorités siamoises puis thaïlandaises au cours des décennies qui suivirent cette annexion. Les gouvernements successifs à Bangkok tentent d’imposer à cette région irrédentiste une politique centralisatrice, irrespectueuse de la culture et des aspirations locales, engendrant un sous-développement socio-économique chronique. Le séparatisme avait été muselé dès la fin des années 1980. Mais l’arrivée au pouvoir du premier ministre Thaksin Shinawatra (renversé en 2006 lors d’un putsch) a relancé le conflit, Thaksin décidant de transférer le contrôle économique de ces provinces, théâtre de tous les profits et trafics, à la police, son corps d’origine, au détriment de l’armée. En janvier 2004, l’attaque bien organisée d’un camp militaire mit à nouveau le feu aux poudres. Depuis lors plus de 2.200 personnes, pour moitié bouddhistes et pour moitié musulmanes, ont été tuées dans des attentats ; plusieurs dizaines d’autres ont disparu. Trois groupes au moins peuvent être pontés du doigt : les forces militaires et paramilitaires, des groupes nationalistes et des organisations mafieuses souvent liées à d’influentes familles locales. Tendance inquiétante, aujourd’hui des groupuscules s’inspirant du radicalisme islamique viennent se greffer sur la lutte des nationalistes. LE SOIR. Réalisation Services Monde et Infographie du journal Le Soir, Simonis-design.be. Crédits : AFP, EPA, V. Dougnac. Sources : Jane’s, Amnesty International, Human Rights Watch, International Crisis Group. 2007 © LE SOIR.
Physical description:papier
geheel: hoogte, 42 cm
geheel: breedte, 58 cm